- porte-couteau
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⇒PORTE-COUTEAU, subst. masc.Petit ustensile de table sur lequel on pose la pointe du couteau pour que la lame ne repose pas directement sur la table et ne salisse pas la nappe. Porte-couteau en argent. Tout à l'heure je me surprendrai à déposer proprement sur mon porte-couteau mes asperges sucées (RENARD, Journal, 1896, p. 310).REM. Porte-couteaux, subst. masc. inv., technol. Support des éléments tranchants d'une machine. Les betteraves arrivent [dans le coupe-racines Maguin], sont (...) découpées en cossettes qui s'échappent (...) au dehors en passant à travers les porte-couteaux (SAILLARD, Betterave, t. 1, 1923, p. 211).Prononc. et Orth. :[
]. Att. ds Ac. 1935, plur. des porte-couteau. LITTRÉ, ROB., Lar. Lang. fr. : des porte-couteau(x). V. porte-. Étymol. et Hist. 1. 1803 « instrument pour couper le fil de fer dont on fait des hameçons » (BOISTE); 2. 1869 « ustensile sur lequel on pose à table l'extrémité du couteau pour ne pas salir la nappe » (LITTRÉ). Comp. de l'élém. de compos. porte- et de couteau.
porte-couteau [pɔʀtkuto] n. m.ÉTYM. 1869; autre sens, 1803; de porte-, et couteau.❖♦ Ustensile de table sur lequel on pose l'extrémité du couteau. || Porte-couteau en verre, en métal (chevalet), en matière plastique. || Des porte-couteau (Académie). — Plus normalement : des porte-couteaux (→ Ocellure, cit.).0 Peut-être le pouvoir qu'ont certaines figures de diviniser l'espace, n'est-il proclamé en aucun site avec plus de force qu'à Gizeh, où quelques-unes des plus anciennes se sont attaquées à l'immensité. Il suffit de les regarder à contresens pour qu'elles deviennent illisibles, pour que le sphinx ne soit plus qu'un gigantesque porte-couteau (…)Malraux, la Métamorphose des dieux, p. 6.
Encyclopédie Universelle. 2012.